Il ne faut pas que les perdants épanchent leu bile sur les organisateurs à qui je veux ici donner un grand coup de chapeau. Joueurs de boules, mes amis, vous ne remercierez jamais assez les organisateurs de concours. Quand on pense à la peine qu’il faut se donner pour trouver l’argent des prix, veiller aux préparatifs (terrains, affiches, autorisations…), s’occuper de la bonne marche du concours, du déroulement des parties, notre gratitude et nos remerciements, sont une bien petite récompense.
Savez-vous que l’organisateur d’un concours de boules commence à travailler des mois à l’avance ? Et qu’il ne lui arrive, en guise de remerciements, de ne recueillir que les critiques de grincheux impénitents ?
Pétanqueurs, il faut que vous fassiez à ce sujet un effort sérieux : pensez que, sans les organisateurs, les concours de boules n’auraient pas lieu. Aide-les et encouragez-les. Ils n’ont qu’un seul salaire : votre satisfaction. Ne leur refusez pas… même si vous avez perdu à la première partie.
J’en viens aux arbitres. Là, il n’est plus question de tact ou de sportivité, mais de discipline. Cette dernière, dans la conjoncture présente, est aussi nécessaire à la pétanque que l’aspirine à la société actuelle. C’est pour cela qu’il faut respecter les arbitres et leurs décisions. Quelques soient ces dernières, acceptez-les sans discussion ni réserve. Sachez qu’il est difficile de former des arbitres, les personnes qui se déclarent prêtes à assumer cette tâche sont rares : il est en effet plus agréable de jouer aux boules que d’arbitrer les autres. Veuillez donc ne pas décourager, par une attitude indisciplinée et chicaneuse, les quelques bonnes volontés qui consentent à se charger de ce rôle.
Pour terminer je vous rappellerai simplement que dirigeants, organisateurs et arbitres travaillent pendant que vous vous amusez. Ayez donc pour eux respect et considération.
L’avenir et la beauté de la pétanque en dépendent.